Changement. Le mot peut t’effrayer ou te motiver. Bon nombre de choix t’ont mené à la vie que tu mènes aujourd’hui. Et il arrive que l’on se pose un instant et que, même subtilement, on en arrive à remettre en question certaines parts de notre vie. C’est là que le besoin de changement s’impose. Qu’il s’impose en douceur ou dans l’urgence, il va te demander d’oser. D’oser changer, d’oser te questionner, d’oser te dépasser, d’oser ressentir, sans jugement.
Alors, comment peut-on aborder le changement ? Comment lui donner du sens et en faire quelque chose de positif ? Comment utiliser les changements pour se libérer de ce qui nous encombre intérieurement pour trouver plus de sens extérieurement ?
Comment aborder le changement ?
Nous nous construisons avec cette idée qu’il faut faire des choix, et qu’ils doivent être directement les bons. Nous avons cette injonction à viser juste, à ne pas se tromper, à éviter les détours, les écueils et les impasses. Choisir des études, un métier, un amour, un animal, une maison, une voiture… On doit tout choisir, on doit tout définir, cadrer, prévoir, quitte à se retrouver, un beau jour, avec une grande envie de changement.
Face au constat qu’un changement s’impose parce que la souffrance est trop forte, le vide trop grand, l’insatisfaction trop tranchante ou l’ennui trop pesant… trois chemins s’ouvrent :
- Le chemin de l’incompréhension : « j’ai tout ce que j’avais prévu d’avoir, tout est là, et je ne suis pas heureus(e) et satisfait(e) ? Mais quelle est cette arnaque qu’on m’a vendue pendant des années ? Le rêve est-il le rêve ? Et ai-je bien fait de chercher le bonheur en dehors de moi-même ? » (la réponse semble évidente).
Tout d’un coup, on en vient à se demander si nous avons loupé un épisode de notre propre vie. Soudain, ce qui nous a semblé si désirable toutes ces années a un goût insipide. Nous ne comprenons pas que nous ayons coché les cases et, pour autant, on ne soit pas sur la case Arrivée = Bonheur.
- Le chemin de la clarification : d’accord, j’ai compris que ce package idéal n’est plus forcément la clé du bonheur pour moi. J’ai envie de changement, certes, mais comment je m’y prends maintenant ? La réponse est simple : prends une feuille et réponds sincèrement à ces questions, même si cela doit te prendre quelques heures ou plusieurs jours, le temps de réfléchir. C’est ton futur que tu construis au présent et trouver la clarté sera utile.Qu’est-ce que j’ai envie de changer ?
Quel est mon nouvel objectif pour opérer ce changement ?
Pourquoi ai-je cet objectif ?
Quel est son sens pour moi ?
Qu’ai-je envie de devenir par ce changement ?
Que vais-je incarner à travers lui ?
Quelle stratégie vais-je adopter pour instaurer ce changement ?
Quelles sont mes qualités / mes forces pour mener à bien ce changement ?
Quelle(s) sont les ressources et/ou relations qui peuvent m’aider ?L’Univers nous soutient toujours sur les itinéraires qui sont alignés avec qui nous sommes. A partir du moment où notre « quoi » et notre « pourquoi » sont clairs dans notre cœur, le « comment » se dessine comme par magie. L’itinéraire, les rencontres, les opportunités, les moyens : tout trouve alors son chemin dans notre vie. Comme un alignement qui se fait, naturellement.
- Le chemin de l’audace : lorsqu’on a accumulé une bonne dose d’insatisfaction, sans tout de suite la voir, l’accueillir ou l’accepter, elle finit par s’embraser. Comme si elle prenait tout à coup le dessus, ne laissant place qu’à cette obsession lancinante : « il faut que ça change MAINTENANT ! ». Arrive alors ce moment d’audace où l’on a envie de tout abandonner pour recréer de zéro. A vrai dire, « zéro » n’existe pas, nous sommes en transformation perpétuelle. Il n’y a pas de départ, pas d’arrivée, juste une évolution, une succession d’expériences qui nous transforment et nous élèvent vers toujours plus de paix et de sens.
Le changement est dans notre nature
A chaque seconde, nos cellules meurent, d’autres naissent. A chaque seconde, des êtres meurent et d’autres naissent. A chaque seconde, des fleurs se fanent, des arbres poussent, des graines sont plantées, des étoiles se forment, des planètes disparaissent, des galaxies se créent. Le mouvement est perpétuel, immuable, inarrêtable.
Alors, pourquoi moi, en tant qu’être humain, serais-je la seule chose figée ? Pourquoi je serais exclu(e) de ce grand mouvement de changement, d’évolution, de transformation, de remise en question ?
Suivre le flot de la vie
Accepter qu’une relation, une situation, une habitude, une croyance ou autre ne nous correspond plus est déjà un pas de géant. Il n’y a aucun jugement à émettre, c’est un fait. Aussi vrai que les chaussures que tu portais enfant ne t’iraient plus aujourd’hui, ce travail, cette croyance ou cette relation ne sonne plus juste.
Non pas parce que tu as mal choisi(e) ou que cette chose face à toi est le problème. La raison est toute autre : tu n’es déjà plus la même personne.
La personne qui a pris cette décision, fait le choix de se lancer dans telle ou telle aventure, n’existe plus. Tu es en mutation perpétuelle, et c’est pourquoi ta vie (et ce qui y a sa place) l’est aussi. C’est pour ça que ton âme appelle parfois de l’intérieur au changement. D’une certaine manière, elle ne demande pas à ce que tu opères ce changement mais à ce que tu l’accueilles. Car à partir de l’instant où tu envisages de changer, c’est qu’il y a déjà une part de toi qui s’y prépare réellement et qui crée ce changement.
Il s’agit de ne pas être le barrage à notre propre vie. Il s’agit d’être le fleuve qui s’écoule jusqu’à l’océan et de ne faire ensuite qu’un avec l’océan. De se sentir être la goutte et l’océan tout entier. Et d’accepter qu’au fil du voyage, le paysage change perpétuellement.
Trouver la sécurité en soi
Le mot « changement » peut en griser certain(e)s ou en paralyser d’autres. Pas de panique. Tout est dans la notion de sécurité. Il s’agit de se poser un instant et de se demander : « dans quoi est-ce que je place ma sécurité ? ».
Sur quoi ai-je l’impression d’avoir le contrôle, pour y placer ma sécurité, le socle qui me tient ?
Est-ce mon identité ? Mes croyances ? Mon statut social ? Mon poste en entreprise ? Mon rôle de mère ou de père ? Mon couple ? L’argent que j’ai de côté ? Mon image ? Mes possessions ? Mon personnage ? Ma passion ? Mes habitudes quotidiennes ? Mon corps ? Mes relations ?
A travers quoi ai-je l’impression d’exister et d’être aimé(e) ? Et de quoi, donc, suis-je l’esclave ?
Lorsque je place ma sécurité et donc une part de mon identité à l’extérieur de moi, je mets ma stabilité émotionnelle à rude épreuve. Comment alors trouver un bonheur permanent fondé sur quelque chose d’impermanent ? Toutes ces choses que je viens de citer sont impermanentes et changent tout le temps. En oubliant que ma sécurité est en moi, en la confiance que j’ai en mon potentiel, en l’Univers et en l’existence qui se déroule, je me condamne à dépendre du monde extérieur et des circonstances.
Ouvrir une nouvelle page
Il s’agit alors de reprendre le pouvoir. Et en réalité, il s’agit d’un processus simple.
Lorsqu’on commence ce travail, il est important de faire un point lucide, sincère et SANS JUGEMENT sur nos envies, nos croyances limitantes, nos aspirations profondes, ce que contient notre cœur, l’image que l’on a de nous-même, les expériences que nous n’avons pas digérées, nos peurs, ce qu’on est prêt(e) à faire comme concessions ou non…
Dans quel but ? Afin d’identifier clairement quels outils et forces sont entre nos mains, pour voir aussi où est l’accélérateur et où est le frein. Alors, on peut lucidement se dire :
« Par amour et estime pour moi, pour servir mon chemin dans cette vie, que puis-je abandonner ? Qu’est-ce que je choisis d’emmener avec moi pour faciliter la route et pour ouvrir les portes intérieures et extérieures auxquelles j’aspire aujourd’hui ? ».
Ouvrir une nouvelle page, c’est maintenant. Plutôt que de s’épancher sur les écueils du passé ou les risques de demain, nous pouvons nous aligner sur cette idée que nos décisions, choix et croyances au présent sont ce que nous serons et expérimenterons demain.
Intériorité = Extériorité
Notre expérience de la vie est à l’image de notre monde intérieur, de notre esprit. Nos croyances, nos pensées, nos peurs, nos doutes, nos traumatismes prennent forme dans notre quotidien, à partir du moment où on leur laisse le pouvoir.
Par exemple, ce qu’on appelle « schémas répétitifs » en est un reflet. A l’intérieur, quelque chose appelle des situations inconfortables sans jamais les remettre en question. Parce que la remise en question doit se faire auprès de l’instigateur : notre esprit.
Reconnectons un instant à la danse qu’est la vie. Regardons avec clarté le grand mouvement qui a lieu. Ramenons de la légèreté dans les décisions qu’on prend. Elles ne sont ni définitives, ni irréversibles, ni lourdes de conséquences. Et à chaque pas, nous avons le pouvoir de corriger la trajectoire, si nécessaire.
Enfin, il ne s’agit pas juste de changer pour changer. Le processus de changement doit nous mener à une existence qui reflète notre nature profonde, nos valeurs et ce qui nous fait vibrer. Et s’il émerge de cela une vie qui résonne juste et apporte de la valeur aux autres, le pari est gagné.
Les nouvelles décisions donnent lieu à de nouvelles expériences, et si tu ressens ce besoin, alors fais-toi ce cadeau. Ici et maintenant, autorise-toi à ouvrir ton cœur, à abandonner ce qui ne sonne plus juste et à accueillir ce qui semble avoir (beaucoup) plus de sens pour toi.
Si tu ressens le besoin d’être guidée pour accueillir le changement dans ta vie, n’hésite pas à me contacter ici ou à prendre rendez-vous en ligne. J’aurai plaisir à t’accompagner sur ce beau chemin !
Avec amour,
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