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La saveur du Bonheur

L’ère du Verseau. L’heure de regarder au verso, au-delà des masques et des barrières de sel que nous avons déposées autour de nos cœurs anxieux. L’ère des vérités où se déjouent les mensonges que nous nous racontons à nous-mêmes, inconséquents et effrayés face à l’immense vide, l’éclatante éternité. L’heure de s’en remettre à la Vie, humbles et dépouillés de nos certitudes et nos egos en apparat. L’heure de faire confiance à ce qui porte le nom de Vie, et de se mettre à genoux devant nos propres impuissances. L’ère de l’Amour, où les afflictions mentales pointent vers le potentiel d’aimer davantage qui, délicat et frais comme la rosée matinale, se propose silencieux à l’Être épuisé de ses propres chimères.

Il y a de la beauté à ne plus se débattre lorsque les masques tombent.

Et de la tendresse à se voir trembler lorsqu’on brise les murs qu’on a dressés autour.

Il y a de la grâce à trouver la complétude à l’intérieur de soi.

Et une infinie sagesse à se déjouer soi-même, au profit d’un bon cœur.

Il nous arrive de toucher du cœur la saveur du Bonheur. Lorsque la joie est sans cause et qu’elle jaillit d’elle-même des profondeurs de l’insondable. Le monde est pétri d’Amour. Et les êtres ont pour dessein commun d’éviter la souffrance et de trouver le Bonheur.

Regarde comme on danse, comme on s’agite, on se débat pour le seul frisson céleste d’obtenir l’Amour. Oublieux qu’Amour est ce que nous sommes, nous nous trainons, mendiants sur les seuils de la vie.

Amour, amour. Et la Soif qui en découle, nous rendant peureux, en proie aux doutes, le cœur lourd et l’ego transi. Qu’il est beau de voir un Être sortir des entraves de la Peur pour s’unir à nouveau à la grandeur de l’existence. Il n’existe que deux contrées : celle où règne le doute et l’amnésie que l’existence est sous-tendue par la Grâce. Et une autre contrée où l’Œil intérieur sait et voit la perfection en toute chose, aimant tout sans distinction.

Chercheurs de Paix, chercheurs d’Or, de Triomphe et de Joie. Daignons regarder au verso de nos consciences, longtemps courbaturées. Épuisées de courir là où les paniers sont vides. Épuisées de chercher ce qui est déjà disponible. Ose laisser décanter les mots et les pensées. Caresse l’instant d’une paume décidée à aimer. Offre-toi un instant de répit, d’indulgence, de Soleil.

Dompte ton esprit, intolérant face aux misères du cœur.
Bannis tes attachements du temple de ton âme.
Et deviens toi-même l’Amour que tu mendiais jadis.

Exister en grandeur signifie voir les subterfuges, dessinés au fusain sur le visage de l’existence. Être, temple de Lumière, laisse-toi frôler par le désespoir d’être esclave de tes propres chimères. Lâche les murs, les masques, les affaires d’un monde où tu halètes qui te recrache tout cru.

Vois que tu es plus que ce que tu vois et sais. Attise le feu de l’Union du cœur et de l’esprit. Vois comme l’étincelle croît, gronde et embrase tout. Des cendres naitra une tendre bravoure. Celle de comprendre le mal pour s’offrir la guérison. Celle de comprendre d’où viennent la souffrance, les creux, les illusions. La saveur du Bonheur est tapie sous les parterres d’épines. Habile et délicat, retire-les une par une.

Vois qu’au jardin des illusions, les pensées sont reines. Elles crayonnent du bruit et nous rendent ivres du rêve.
Vois le bandeau qui recouvre tes yeux déjà émerveillés, les empêchant de voir la Lumière en toute chose.

Cesse de croire que l’impur a le nom de pureté.
Cesse de saisir et attraper ce qui est de la nature du vide.
Vois que ce que tu es n’est qu’un mot, un vent d’est.
Vois que tout ce qui est né repartira demain.

Ne cherche pas à maintenir ce qui s’en va déjà.
Garde-toi d’obtenir ce qui n’est pas à toi.
Produis ce qui est bon, et garde-toi de nuire.
Contente-toi d’aimer comme le Soleil éclaire.

Regarde tes paumes de nacre œuvrer au bien de Tout. Et tes mots se parer de la Lumière qui sauve. Dépose sur tes pensées des pétales de lotus, des joyaux de grandeur, des gouttes de compassion.

Goûte comme il est doux de trouver le Bonheur que nul ne peut te prendre.

Né de l’Union sublime entre Sagesse et Amour.

Ose abandonner ce qui te tient en laisse, et voir ce que tu es au creux de tes paupières.

Vois au-delà du corps, des pensées, des chimères. Trouve dans cet instant ta complétude céleste, et dresse ton cœur ardent devant ce qui sépare.

Ose chercher en toi l’or que ton âme recèle ;
Les secrets, les mantras, ce que la vie t’enseigne.
Sous tes paupières de feu, regarde l’eau s’écouler,
Laisse tes pas te guider là où nul n’est allé.

Embrasse l’incertitude comme une sœur, une amie,
Coule la barque de tes doutes avant que ne vienne la nuit.
Et à l’aube, tu danseras sous les lueurs du ciel
Déliée des chimères, flamboyante, éternelle.

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