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Comment l’enfance détermine les cycles de notre vie ?

De 0 à 7 ans, nous acquérons une précieuse fondation pour le reste de notre vie. Chacun de ces 7 premiers cycles a un sens profond et un rôle primordial dans notre construction, émotionnelle et intérieure. Après 7 ans, chaque décennie va être une chance de revisiter ce qui a été appris, parfois de le transcender, d’autres fois d’en parfaire la beauté. La finalité est toujours plus d’Amour, c’est certain. Dans quel cycle de vie es-tu ? Comment les cycles de notre vie sont déterminés par notre enfance ?

 

De 0 à 1 an : l’expérience de l’Unité et de la colère

Durant le cycle de 0 à 1 ans, l’enfant n’est pas encore sûr de rester. Son âme fait le point. L’être va faire l’expérience d’une grande dépendance. Il digère mal, ses dents commencent à pousser, les nuits sont difficiles.

Durant cette période, la corporalité est difficile à apprivoiser. Il y a beaucoup de douleur, de dépendance. Ce sont les premières expériences d’une colère qui ne peut pas être verbalisée, simplement ressentie.

De 0 à 1 an, l’enfant fait aussi l’expérience de l’Unité. Il ne ressent pas de séparation avec son parent. Il n’a pas encore la notion de « moi et l’autre », la fusion est totale pour sa conscience.

Leçon de vie : apprendre le pouvoir de la Puissance

 

De 1 à 2 ans : la découverte du Monde et de l’avidité

Ce nouveau cycle fait apparaître chez l’enfant une autre facette : celle de l’attachement et de l’avidité. Entre la faim et le besoin d’attention, l’attachement s’accroît. L’enfant développe ses sens, il est avide d’expériences sensorielles, de plaisirs. Et lorsqu’il en est privé, il en souffre et exprime de nouveaux besoins. Il souffre du manque, qu’il soit affectif ou plus matériel.

L’enfant est bien ancré dans la corporalité. Il découvre qu’il existe un espace extérieur au corps et fait ses premières expériences dans le monde.

Leçon de vie : apprendre le pouvoir de la Création

 

De 2 à 3 ans : classifier les choses et transcender l’ignorance

De 2 à 3 ans, il y a quelque chose d’animal chez l’enfant, d’instinctif. Il va commencer à faire la différences entre les couleurs, les formes. La classification des choses commence avec l’apport du langage. Il y a peu d’expression de soi, et les besoins primaires sont toujours très présents.

Dans ce cycle, coexistent de l’ignorance (une soif de découverte) et le développement du langage et du mental pour mieux identifier son environnement.

L’être va commencer à différence l’objet et moi / moi et l’autre. Il y a aussi une réelle différenciation qui s’opère entre son propre corps et celui du parent.

Leçon de vie : apprendre le pouvoir de la Volonté

 

De 3 à 4 ans : accueillir la verticalité et le doute

De 3 à 4 ans, l’enfant embrasse son humanité par le corps. Avant cet âge-là, il est très connecté à la Terre : il marche à 4 pattes, il expérimente une réalité très proche du sol, quasi animale et très instinctive. Durant ce cycle, il devient humain dans son alignement physique.

L’humain est celui qui s’élève du humus, de la Terre. L’individu levé de la Terre pour humer le 1, il se met debout et se place dans sa verticalité. Il va se mettre debout et commencer à ressentir du doute. Il pourra exprimer de l’incertitude, de la difficulté à choisir. Son esprit pourra être troublé, facilement perturbé, et cela pourra se ressentir émotionnellement.

Leçon de vie : apprendre le pouvoir de la Compassion

 

De 4 à 5 ans : chercher sa place et ressentir l’orgueil

Durant cette année de développement, l’enfant devient combatif. Il devient gardien de lui-même et entre parfois dans la confrontation. Il y a une combativité, une soif de grandir : on se croit plus grand que ce qu’on est. L’enfant peut jalouser les plus grands et leurs possibilités.

De 4 à 5 ans, l’enfant se sent parfois trop petit, contraint par son âge.

Il peut être plus jaloux ou colérique à cet âge-là. Dans cette période, l’humain va expérimenter plus d’orgueil, de jalousie et vouloir trouver sa place.

Leçon de vie : apprendre le pouvoir de la Connaissance

 

De 5 à 6 ans : entre envie de créer et attachement au plaisir

Dans ce 6ème cycle, l’enfant comprend qu’il peut commencer à jouir des plaisirs de la vie. Il peut être autonome avec une identité propre. Il est attaché au plaisir : plaisir des sens, il a des passions, des obsessions. Cela peut créer de la confusion en lui, des doutes, des questionnements nombreux… Il posera beaucoup de questions et aura du mal à se positionner dans ses désirs.

Il peut faire sans cesse la même activité, être obsédé par un métier, s’attacher à certains goûts… Il prend plaisir à devenir un individu et utilise son pouvoir créateur consciemment. Il prend conscience de son pouvoir de matérialisation et de sa capacité à créer des choses par lui-même.

Leçon de vie : apprendre le pouvoir de l’Omniscience

 

De 6 à 7 ans : l’âge de raison, l’instinct laisse place à la personnalité

Dans ce dernier cycle, l’âge de raison est atteint. Il est dit que l’on perd notre connexion intuitive, bien que ce ne soit pas toujours le cas car il existe des exceptions. Pour la plupart des humains, cette intuition laisse place à une forte individualité et singularité. On développe à cet âge-là les nuances avec lesquelles on va se déployer dans le monde.

A 7 ans, l’être a acquis toutes les fondations nécessaires à sa personnalité, du fait d’avoir traversé les 6 états d’esprit humains.

Leçon de vie : apprendre le pouvoir de la Pureté

 

Quel est l’impact d’une blessure émotionnelle entre 0 et 7 ans ?

L’âge de 7 ans correspond au moment où la personnalité s’ancre pour l’enfant, sur la base de toutes les caractéristiques liées à ses 6 premières années. Elles vont ensuite se développer encore et l’adulte qui en découlera sera une synthèse de ces cycles de vie.

Si une blessure est vécue entre 0 et 7 ans, elle sera donc très symptomatique de ce qu’on aura à dépasser dans notre vie. Il est intéressant de regarder quelle blessure est récurrente pour nous dans la vie adulte et chercher sa provenance. Est-elle reliée à la colère (0 à 1 an), à l’attachement (1 à 2 ans), à l’ignorance (2 à 3 ans), au doute (3 à 4 ans), à la jalousie ou l’orgueil (4 à 5 ans) ou à la confusion (5 à 6 ans).

En recoupant l’âge de la blessure et le problème vécu au présent, on constate que ce n’est pas à n’importe quel âge que la blessure est vécue (enfance) et qu’elle doit être dépassée (après 7 ans et vie adulte). Cela peut nous donner des informations sur le sens de notre vie incarnée et de ce qu’on aura la chance de pouvoir apprendre de soi et du monde.

 

Et après 7 ans, que se passe-t-il pour l’être humain ?

Après la 7ème année, les premiers cycles que nous venons d’évoquer vont se rejouer sous la forme de dizaines. Chaque dizaine va correspondre à une année de l’enfance qui a été vécue.

Le cycle de 7 à 17 ans rejoue ce qui a été vécu de 0 à 1 an

A nouveau, la colère va être revécue. C’est une période qui pourra inclure beaucoup de souffrances, de transformations physiques denses, de combats, de révolte. La force qu’il y aura entre 7 et 17 ans est un merveilleux élan de vie pour nous préparer à une réelle autonomie.

Le cycle de 18 à 28 ans rejoue ce qui a été vécu de 1 à 2 ans

Ces 10 ans sont là pour acquérir une autonomie. Et ce n’est pas pour rien que la majorité tombe à 18 ans. Comme de 1 à 2 ans, l’être est avide d’expériences, il a soif de découvertes et multiplie les plaisirs des sens. Il va expérimenter beaucoup de nouveauté mais aussi d’avidité et d’attachement. Il va aussi apprivoiser, comme de 1 à 2 ans, de nouvelles facettes de sa corporalité et chercher où sont ses limites, sur tous les plans.

Le cycle de 29 à 39 ans rejoue ce qui a été vécu de 2 à 3 ans

Durant cette période de la vie adulte, l’humain va développer un nouveau rapport au monde. Il veut s’établir dans un territoire, trouver sa place dans la meute. L’humain est encore très connecté à son pouvoir créateur : il va faire des enfants ou se réaliser pleinement. Il entre en communication avec le monde. Par le langage et les concepts, il va ancrer des idées plus arrêtées sur les choses, les classifier et se positionner comme appartenant à tel ou tel groupe.

Le cycle de 40 à 50 ans rejoue ce qui a été vécu de 3 à 4 ans

Comme pour l’enfant de 3 à 4 ans, l’enfant devient plus humain qu’animal. Il y a une verticalité, un alignement qui s’opère. L’Être est dans la force de l’âge. Il trouve un équilibre entre souffrance et bonheur, entre aspirations intérieures et extérieures. De 40 à 50 ans, l’Être sait mieux qui il est. Il sort des 3 cycles précédents pour prendre du recul, de la hauteur. Il a plus de recul avec ce qui est matériel et commence à utiliser davantage sa sagesse intérieure. Son regard sur la Vie change et évolue grâce à elle.

Le cycle de 51 à 61 ans rejoue ce qui a été vécu de 4 à 5 ans

Durant cette période de vie, comme l’enfant de 4 à 5 ans, l’être humain pourra chercher sa place et expérimenter l’envie voire la jalousie. C’est un âge où il est entre deux et prépare l’après. L’adulte va vivre la fin de ses obligations familiales (les enfants deviennent grands par exemple) et regarder ceux qui profitent de la vie (les retraités). Il n’est ni dans l’action de son cycle précédent, ni dans les plaisirs et la paix de la vie d’après.

Le cycle de 62 à 72 ans rejoue ce qui a été vécu de 5 à 6 ans

Là, l’heure est au repos, au plaisir. Comme de 5 à 6 ans, il y a une envie de créer, de nouveauté mais aussi un attachement au plaisir. Il jouira de nouveaux plaisirs : prendre le temps, s’établir dans ses passions, profiter de sa liberté, voyager, être grand-parent sans les contraintes des parents, cuisiner… Il pourra penser que ces plaisirs sont pour toujours ou se dire : « Je profite des dernières années qui me restent avant la fin de mes plaisirs. »

A cet âge-là, il y aura différents rappels que les plaisirs sont impermanents. L’être va vivre des mutations et changements dans le corps, les facultés psychiques, l’environnement familial, les conditions de vie…

Ce n’est donc pas pour rien que la retraite est à 62 ans. C’est un véritable cycle intérieur que nous ressentons tous instinctivement. C’est aussi pour cela que changer l’âge de la retraite n’est pas aisément envisageable. Le cycle harmonieux de la Nature est présent dans chacun de ces cycles.

Le cycle de 73 à 83 ans rejoue ce qui a été vécu de 6 à 7 ans

A partir de 73 ans et jusqu’à 83 ans, on est prêt. On a retraversé toutes les sphères et on s’engage vers la 7ème phase. La personnalité entre à sa maturation finale : le temps n’est plus aux remises aux questions mais à la stabilisation. Voici donc l’âge de la sagesse qui correspond d’ailleurs à l’espérance de vie moyenne et ce n’est pas un hasard. C’est parce que l’Être a retraversé toutes les facettes de ce qu’il est pour en saisir chaque nuance qu’il atteint ce cycle. Ensuite, on passe au-delà. Soit dans l’au-delà, si la vie se termine durant l’âge de sagesse. Soit au-delà, c’est à dire à 84 ans et plus.

 

Après 84 ans : le temps du Présent

Une fois le 7ème cycle terminé, le travail est fait. Lorsqu’on vit plus de 84 ans, c’est pour initier des changements de regard, acquérir des nuances qu’on n’aurait pas saisies autrement : pardonner, prendre du recul, absorber la sagesse de ce qui a été vécu. Une grande paix s’installe car on sait que ce qui devait être fait a été fait. Il y a moins d’attentes, et on vit davantage « au jour le jour ». On trouve beaucoup de contentement, de détachement et de sérénité car le cycle complet est fait.

Si l’on part avant 84 ans, c’est que l’on va se réincarner et qu’il reste des choses à comprendre, expérimenter et vivre sous la forme humaine.

Partir avant la fin des 7 cycles

Lorsqu’un être quitte son corps avant la fin des 7 cycles, c’est à dire avant 84 ans, la mission de vie est interrompue. L’Être Supérieur incarné a raté un truc, il n’a pas appris la nuance qu’il voulait. Il coupe donc le cycle et revient pour le vivre à nouveau, autrement ou sous une nouvelle nuance.

Par exemple, quelqu’un qui partirait à 60 ans ne va pas réaliser ses deux autres cycles. Il va se réincarner pour se concentrer sur un des deux aspects qu’il n’aura pas appris qui va venir teinter l’expérience de sa nouvelle vie, sa direction.

Dans le cas d’un enfant qui part à 13 ans, il se sera rendu compte que la base qui s’est mise en place sur ses 7 premières années, n’est pas optimale pour continuer. La conscience fait un auto-bilan chaque nuit, consultant son âme, ses guides et faisant des choix pour son propre chemin. L’âme fait le point sur où elle en est et où elle veut en être.

Ce mouvement est plus vaste que notre volonté ou notre libre-arbitre. Du point de vue de l’âme, mourir c’est-à-dire « quitter le corps physique », est comme changer le DVD. Du point de vue humain, la mort a quelque chose de dramatique, mais pour l’âme, il s’agit simplement d’un voyage vers sa mission suivante. Ce voyage va lui permettre de rebondir et d’avancer vers un renouveau ou vers l’apprentissage de ce qu’elle n’a pas encore pu apprendre et vivre totalement.

Vivre, c’est quoi ?

Vivre, c’est goûter à toutes les nuances de ce que nous sommes, avec d’innombrables possibilités d’apprendre, de faire autrement, de se réinventer. Être adulte, en somme. L’humain a aussi la merveilleuse capacité de transcender ces cycles et de regarder au-delà. Dans sa quête, il pourra goûter à ce qu’il est au-delà de son personnage humain, et en transcender les mécanismes cycliques. C’est le sens que peut prendre le chemin spirituel. Toute voie spirituelle mène à une compréhension plus vaste de ce qu’est l’Être. Par la transcendance des croyances et de ce qui est connu, l’Être peut trouver Ce Qui Est, au-delà du monde simplement humain.

 

Le message derrière ces enseignements

Dans les cycles, nous avons la possibilité soit d’agir avec ce qu’on a traversé dans l’enfance (qui est en écho avec les décennies), soit d’y réagir. Nous pouvons utiliser cette énergie comme un moteur pour transformer ensuite nos expériences adultes. Nous pouvons autrement rentrer en confrontation avec ce vécu et passer à côté de son enseignement.

A partir de ces informations, vous pouvez mettre en évidence des éléments clés de votre enfance, et d’ailleurs pas uniquement souffrants. Vous pourrez alors mieux comprendre les enseignements des différentes phases de votre Vie, et les leçons de sagesse que vous aurez la chance d’apprendre. Connaître les cycles de notre enfance et leur influence sur notre vie adulte, ce n’est pas se dire « tout est écrit, je n’y peux rien ».

Au contraire, cela permet d’apporter de la conscience sur ce que nous sommes capables de réaliser, de devenir, de transformer et transcender. Et surtout, en comprenant notre propre nature, on en vient souvent à découvrir la Perfection en toute chose, que tout est vécu pour une raison motivée par l’Amour… Et on peut l’apprendre à tout instant, même avant d’atteindre l’âge de la Sagesse.

 

 
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À lire aussi sur mon blog :
Comment guérir son enfant intérieur ?

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