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Trouver sa juste place : la fratrie en constellation familiale

La constellation familiale individuelle vous offre un espace conscient pour plonger dans l’inconscient familial et guérir les liens transgénérationnels. Sur notre chemin d’âme, le besoin de « trouver sa place » est récurrent. Est-ce une place concrète ou inconsciente que nous recherchons véritablement ? Aujourd’hui, je vous emmène découvrir les symboliques et les enjeux de notre place dans la fratrie. Ce paramètre que nous analysons en constellation familiale a beaucoup à nous apprendre. Que symbolise votre place dans la fratrie ? Quels sont ses enjeux ? Comment cette place peut-elle éclairer votre chemin personnel ? Décryptons-le ensemble !

Les enjeux de la place dans la fratrie

En constellation familiale, la place occupée dans la fratrie joue un rôle fondamental dans la construction de la personnalité, de l’autonomie et du relationnel d’un être humain. Chaque place (l’aîné, le cadet, le benjamin, l’enfant unique, l’enfant de remplacement…) est porteuse d’une symbolique unique, influençant la manière dont vous vous reliez au monde, à vos responsabilités et à vos propres besoins.

En constellation familiale individuelle, je vous accompagne pour explorer ces dynamiques et mettre en lumière les schémas inconscients liés à la fratrie. Il ne s’agit pas seulement d’une question d’ordre de naissance, mais également de comprendre comment ces places ont façonné vos croyances, vos comportements et votre rapport au monde.

Cette exploration permet de rééquilibrer les énergies familiales, d’apaiser les tensions invisibles et de retrouver un sentiment d’appartenance à la fratrie et à la famille dans son ensemble. En visio, cet accompagnement offre un cadre bienveillant et sécurisant pour vous reconnecter à votre véritable place avec douceur et bienveillance.

Vous pouvez me rejoindre ici en séance AMA de constellation familiale individuelle ou me contacter pour échanger sur vos besoins.

1, 2 et 3… et c’est tout !

En thérapie transgénérationnelle et en constellation familiale, on compte seulement jusqu’à 3 ! Je m’explique. Le 1er enfant sera le 1 avec le lien au Père. Le 2ème enfant sera le 2 portant le lien à la Mère. Et le 3ème enfant le 3 avec sa vibrante place d’électron libre. S’il y a plus de trois enfants, on recommence. En effet, le 4ème enfant sera sous l’influence de cette 1ère place (lien au Père), le 5ème enfant sera sous l’influence de la 2ème place (lien à la Mère), le 6ème sera un nouvelle expression de l’électron libre et ainsi de suite. Bien sûr, le 4ème ne sera pas une réplique de l’aîné et chaque place dans la fratrie a ses propres nuances, particularités et enjeux.

Cette manière de compter prend toute son importance dans l’analyse qui vient après.

L’aîné vivant et l’aîné réel

Si vous êtes « l’aîné vivant » mais que, par exemple, 2 bébés sont décédés à la naissance, ou que deux grands frères ou sœurs sont décédés avant votre naissance, vous êtes en réalité le 3ème de la fratrie, et c’est cette véritable place que vous pourrez conscientiser, pour mieux éclairer votre part inconsciente.

Votre véritable place vous revient, y compris sur le plan de l’inconscient. Par exemple, dans une famille où l’on aurait caché et tu le décès d’un enfant (sous la forme d’un tabou ou d’un secret de famille), l’enfant vivant – né juste après – ne se reconnaîtra pas dans le rôle d’aîné qu’on va lui attribuer. Il sentira que quelque chose ne « sonne pas juste ». Sa véritable place est celle de « petite frère » ou « petite sœur » de l’enfant déjà parti et sa place de 2ème lui revient, avec tous ses enjeux et toutes ses forces.

Le premier enfant : la place de l’aîné

Le 1er enfant porte le lien au Père. Il sera attaché à reproduire le référentiel et les schémas de la famille. Il aura un attrait naturel pour les traditions et la culture familiale. Ce rôle de tenant de l’ordre établi pourra lui donner le sentiment d’être un peu « cloué au sol ». En tant que premier, l’aîné est celui sur lequel ont reposé, du moins un temps, toutes les attentes de ses parents. L’enfant aîné a expérimenté la situation de l’enfant unique et a vu l’enfant suivant arriver. Cette étape a pu éveiller la peur de ne plus être aimé et donc l’esprit de compétition pour garder l’amour de ses parents.

Il est l’enfant qui a forgé ses parents, leur a permis de « se faire la main ». Il sera donc le point de comparaison avec tous les enfants à venir.

Consciemment ou inconsciemment, on va attendre l’aîné :

  • qu’il soit un modèle pour les suivants,
  • qu’il ait le sens de la famille,
  • qu’il ait des responsabilités.

A une certaine époque, on attendait du fils aîné de remplacer son père, qu’il reprenne l’entreprise familiale ou soit unique héritier du patrimoine familial si le père décédait (droit d’aînesse).

La fille aînée, elle, était chargée de remplacer la mère en cas de décès ou de la seconder dans les grandes fratries. Ce statut pouvait créer un rejet conscient ou non de la maternité, avec parfois des stérilités inexpliquées médicalement ou l’impossibilité de se stabiliser dans une vie de couple.

En règle générale, l’aîné(e), de par le rôle inconscient qui lui est donné, va devenir une personne responsable, à tendance autoritaire et perfectionniste et une personne habituée à prendre en charge les autres.

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Le deuxième enfant : une place aux multiples facettes

Si le premier enfant est marqué par son lien au Père et à la Tradition, le deuxième enfant aura un lien à la Mère. Il se montrera plus sensible, plus tourné vers les autres, voire même dans le soin.

Généralement, le second enfant est accueilli avec plus de flexibilité par ses parents. Souvent, ils vont être moins exigeants et plus souples dans les règles de vie et leurs attentes.

Tant que le deuxième enfant est le cadet, il sera plus libre de faire ses propres choix, activités, études… Le deuxième enfant peut aussi être confronté à la jalousie affichée, latente ou inconsciente de l’aîné, qui peut être source de souffrance à tout âge.

Si un troisième enfant naît, il est possible qu’en tant qu’ « enfant du milieu », le second doive redoubler d’effort pour trouver sa place avec un sentiment latent d’être invisible, inexistant.

Le deuxième enfant d’une fratrie de trois enfants ou plus n’aura pas les égards accordés à l’aîné ni les privilèges du dernier-né. Pour pallier cela, certains « deuxièmes » vont développer des aptitudes particulières ou s’orienter dans des voies professionnelles très différentes de celles de leur famille.

Si l’enfant du milieu est de sexe différent de l’aîné, la place d’enfant du milieu sera plus nuancée. En effet, ce deuxième enfant sera malgré tout la première fille ou le premier garçon, lui laissant davantage d’espace pour apporter quelque chose de nouveau dans la famille, sans avoir à jouer des coudes.

Petit avantage (il en faut) : les deuxième, troisième, quatrième enfant… souffriront moins de l’arrivée d’un autre enfant. Ils sont déjà habitués à partager l’Amour de leurs parents et cela fait d’eux des adultes plus empathiques, sociables et adaptables.

Le troisième enfant : l’électron libre de la fratrie

Le troisième enfant est l’électron libre de la fratrie. Si l’on en revient à notre compte, du fait que nous ne comptons que jusqu’à 3 : c’est le cas du 3ème, du 6ème, du 9ème et du 12ème enfant. A cette place, l’enfant va pouvoir créer son propre référentiel, casser les codes. C’est celui qui est susceptible de s’expatrier et de faire beaucoup de choses différemment des autres membres de la famille.

Le troisième enfant fait souffler un vent frais dans la famille. C’est une place très intéressante qui apporte une grande liberté d’esprit et d’être, mais qui peut parfois être difficile à assumer. En tant que 3ème, l’enfant (et l’adulte) peut se sentir plus seul (surtout s’il n’y a pas de 6ème enfant) parce qu’il dispose d’un rôle qui consiste à créer un chemin qui n’existe pas dans la famille. Parfois, il ne va pas se reconnaître dans la famille, son système de valeurs ou les personnes qui l’entourent. Il peut se sentir seul, incompris ou totalement déconnecté de la sphère familiale.

Contrairement à ce qui peut être parfois « dit », le troisième enfant n’est pas le « mouton noir ». Il est le mouton arc-en-ciel : celui qui a le droit d’explorer toutes les couleurs et a tout intérêt à le faire s’il veut s’épanouir.

Le cadet, le benjamin, le dernier né de la fratrie : la place de l’éternel enfant

La place de dernier-né a aussi son influence sur la personnalité. En tant que petit dernier ou petite dernière, le cadet clôture la maternité et la paternité. C’est ce qui peut faire de lui l’éternel enfant. Il va être chouchouté, gâté par des parents qui ne voudront souvent pas le voir grandir : « après lui, il n’y a plus personne. »

De ce fait, la croyance qui va souvent être développée par les cadets est : « Je me sens aimé lorsqu’on s’occupe de moi. ». Cette posture peut renforcer le risque de ressentir de l’injustice face aux refus des autres ou plus de difficulté à trouver de l’autonomie.

Fréquemment, le dernier-né peut faire l’objet de jalousies de la part de la fratrie (d’autant plus que les parents seront devenus plus indulgents avec lui) ou subir l’autorité de l’aîné qui aurait pris le rôle de parent de substitution. Le « petit dernier » ou la « petite dernière » peut être le souffre-douleur de la fratrie ou se sentir exclu.

S’il naît longtemps après les autres, le benjamin peut être assimilé à un enfant unique. Son statut, en tant qu’enfant tardif va récolter dans certains cas la fonction de « bâton de vieillesse » c’est à dire l’enfant désigné pour sacrifier sa propre vie (consciemment ou non) et s’occuper de ses parents vieillissants.

Le cas des grandes fratries de plus de 3 enfants

Le 4ème enfant prendra certains attributs du 1er, comme par exemple le lien au Père, à l’émotionnel paternel et l’élan de perpétuer l’ordre établi dans le système familial.

Le 5ème enfant récupérera certains aspects de la deuxième place, notamment le lien à la Mère, l’aspect plus doux, plus empathique, plus tourné vers les autres.

Le 6ème enfant héritera de ce dont le 3ème a pu profiter, c’est à dire la place d’électron libre avec l’ouverture d’esprit et le champ des possibles dont elle s’accompagne.

Dans ces grandes fratries, on trouve des configurations très diverses. L’écart d’âge, les alliances qui se sont créées, la venue au monde, le bouc-émissaire du groupe… Chaque paramètre va être instructif pour la constellation familiale afin de conscientiser, libérer et remettre chacun à sa juste place.

Plus la fratrie est nombreuse, plus les derniers pourront porter le sentiment d’être traités comme « un tout », sans place qui leur est propre. Construire une relation personnelle avec leurs parents peut demander plus d’efforts.

Les aînés de la fratrie nombreuse, quant à eux, pourront être amenés à s’occuper des plus jeunes et à endosser le rôle qui n’est pas le leur : celui de parent de substitution.

Cela peut créer beaucoup de confusion dans les places occupées par chacun. Plus tard, à l’âge adulte, la dynamique ainsi créée se révélera à travers des difficultés à trouver sa place dans tous les domaines de la vie.

Un écart d’âge faible pose la question du territoire

Lorsque l’écart d’âge dans la fratrie est faible, avec des enfants très rapprochés, il se peut qu’ils soient traités comme des jumeaux. Cela va créer un problème de territoire entre eux.

Un écart d’âge élevé porte la marque de l’enfant unique

Au-delà de 5 ans d’écart en revanche, on considère que chacun a eu son temps pour mettre en place des systèmes de fonctionnement proches de ceux des enfants uniques.

La place de l’enfant unique

L’enfant unique est traité comme l’enfant aîné. On attend de lui qu’il soit responsable et qu’il grandisse vite. A l’inverse, il arrive parfois qu’on l’invite, consciemment ou non, à demeurer un éternel enfant, car il est aussi dans l’énergie du cadet qui marque la fin de la parentalité : « après lui, il n’y a plus personne. ». Face aux projections et attentes des parents qui reposent sur ses seules épaules, l’enfant unique peut facilement s’enfermer dans des attentes de perfection.

Parfois, l’enfant unique vit les deux aspects. Il sera traité comme un petit dernier, celui qu’on surprotège et avec lequel on est en fusion émotionnelle. Et en même temps, on le laissera seul et autonome trop tôt pour certains aspects de la vie. Il pourra cohabiter en lui un sentiment d’envahissement et de solitude associé à la croyance « Je ne peux compter que sur moi-même ». Ce fonctionnement deviendra conscient à l’âge adulte.

L’enfant unique peut devenir un adulte perfectionniste, exigeant envers lui-même. Dans certains cas, il vivra dans le sacrifice ou se placera inconsciemment en sauveur envers un parent, ce qui se révélera dans ses schémas relationnels à l’âge adulte.

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L’importance de la nuance

La constellation familiale est un espace vivant qui a pour force de prendre en compte les contours, les nuances et les spécificités de chaque lignée familiale. Les symboliques et enjeux de la place dans la fratrie sont des grandes lignes à nuancer en fonction du contexte.

Fort heureusement, il existe toujours des exceptions, des paramètres annexes qui nuancent l’effet sur la personnalité ou des dynamiques familiales plus favorables que d’autres. Par exemple, il peut exister des familles ou le deuxième enfant se comporte en aîné et prend l’ascendant sur tous les autres. Il va alors être intéressant de voir ce qui a mené à cet échange de rôles grâce à la séance de constellation familiale.

Toutes les places sont justes

Voici un petit rappel sain pour ne pas grincer des dents ou regarder votre arbre familial avec un cœur fermé : toutes les places sont justes. Dans une famille, tout le monde fait partie du clan et personne ne peut en être exclu. Aucune place n’est facile en essence, aucune place n’est difficile en essence. Ce qui compte est ce que l’on en fait, une fois conscients de ce qui se joue.

Toutes les places ont leurs enjeux, en accord avec les chemins et destins de chacun. Chaque place a quelque chose à nous apprendre. L’aîné apprendra aussi la loyauté saine, le dévouement, le sens des responsabilités. Le deuxième apprendra à se laisser guider, à prendre soin, à explorer une liberté au sein de l’espace créé avant lui. Le troisième devra apprendre l’autonomie totale, sans référentiel dans l’inconscient collectif. Il devra faire confiance à son pouvoir créateur et développer un amour de soi à soi.

Toutes les places ont leurs enjeux, leurs défis, leurs mystères. C’est ce qui les rend beaux. Une fratrie, au même titre qu’une famille, est un système vivant. Tout s’imbrique de telle ou telle façon pour une bonne raison.

Et un jour, lorsqu’il est temps de consteller, peut-être que les blocs doivent bouger. Alors, toujours avec amour, on entre en dialogue avec l’inconscient collectif de la famille et on se place dans un nouveau territoire, regardant la lignée débuter un nouveau cycle.

D’autres questions à se poser pour explorer votre place dans la fratrie et la lignée familiale

  • Y’a-t-il eu des IVG, fausses couches ou IMG avant ma conception ?
  • Combien d’enfants m’ont précédé(e) ? En comptant les vivants et ceux qui sont partis ?
  • De quel rôle ai-je été chargé(e) dès ma conception ?
  • Ai-je été conçu(e) pour consolider le couple parental ? Pour remplacer un enfant ? Pour combler un deuil impossible ?
  • Attendait-on un enfant d’un sexe différent du mien ?
  • Comment s’est déroulée la grossesse ?
  • Quel était le contexte de cette grossesse : lieu, contexte familial, contexte historique, situation professionnelle… ?
  • Y’a-t-il eu des événements particuliers durant la grossesse : accident, deuil, séparation, perte d’un jumeau, réduction embryonnaire, problème médical… ?
  • Que s’est-il passé émotionnellement pour ma mère durant la grossesse ?
  • Où s’est déroulée ma naissance ?
  • Comment s’est passé l’accouchement ?
  • Ai-je été séparé précocement de mes parents ?
  • Ai-je été allaité ? Comment cela s’est-il passé ?
  • Ma mère a-t-elle vécu une dépression post-partum ? A-t-elle reçu du soutien de sa famille ?
  • Envers ma mère ou mon père, quelle loyauté ai-je gardé ? Ai-je en moi le sentiment d’être responsable de « guérir » ou « solutionner » quelque chose qui était là avant même ma conception ou ma naissance ?

Ces questions sont non exhaustives, bien sûr. Elles permettent de poser des mots et une base de réflexion sur notre origine. Savoir d’où l’on vient et ce que portent les prémisses de notre existence, c’est savoir où l’on va et pourquoi.

Votre constellation familiale individuelle, en visio, de chez vous

La constellation familiale est un être à part entière. Il vous donne tout ce qu’il a à offrir si vous vous ouvrez à lui avec confiance. Cet espace de sécurité et de bienveillance vous offre de tout déposer, sans jugement et sans peur. Pour vous, j’en suis la gardienne et je vous y guide, en accord avec votre singularité et votre besoin du moment. Lors d’une constellation (1 heure), nous travaillons une problématique précise et une lignée à la fois.

Consteller, c’est évoluer. Consteller, c’est ouvrir les yeux. Consteller, c’est regarder le Ciel de la famille dans son ensemble et voir. Voir plus clair. Voir avec plus d’Amour. Et parfois, apaiser un cœur qui a longtemps ployé sous l’incompréhension, la colère, l’errance ou le Silence.

Puissiez-vous trouver le Chemin qui est juste pour vous.

Et si la Constellation Familiale vous appelle, vous murmure qu’il est temps, je vous accueille les bras ouverts et le cœur disponible.

Pour me rejoindre en constellation familiale, je vous invite à découvrir :

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Avec beaucoup d’Amour,

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